TROP DE LOVE
Ils roulèrent des heures, en réalité elle était bien incapable de dire depuis combien de temps ils roulaient. A ses cotés elle oubliait tout. Il lui avait mis sur les oreilles un casque en lui disant : « Tiens de la musique, tu seras plus détendue ». Détendue elle l’était depuis qu’elle avait passé ses bras autour de sa taille. Elle se laissa bercer par la compil’ bien nommée : « love Is in the air ». Georgette appréciait cet instant, il était magique.
Ils s’arrêtèrent bientôt devant un magnifique portail vert. Elle fut très vite éblouie par l’énorme bâtisse qui se dressait devant elle. « Où sommes-nous lui demanda –t- elle ? « Vous êtes chez moi » lui répondit Jonathan. « C’est très impressionnant, vous vivez seul ici ? « Oui, mon ex-femme et mes enfants vivent à l’étranger. J’ai passé de très bons moments dans cette maison et je n’avais pas vraient envie de la vendre. Si tu le souhaites, nous pouvons aller ailleurs ».
Non se dit-elle, qu’il ait eu une vie avant de la connaitre semblait évident, de plus piquée par la curiosité, elle voulait découvrir son univers.
Jonathan prit Georgette dans ses bras afin de la faire descendre de moto. Elle se sentait légère comme un plume, il dégageait une impression de facilité. « Suis-moi ». Elle ne savait plus à quel instant ils devaient passer du vouvoiement au tutoiement, d’ailleurs elle se perdait. Ils furent accueillis par ce qui semblait être le majordome. « Bonsoir monsieur, bienvenue Madame » !
Après quelques détails logistiques, ils se rendirent dans la pièce à vivre où un feu de cheminée crépitait délicieusement. « Tu as froid » ? « Un peu » répondit Georgette. Ils se lovèrent dans une couverture beige et s’installèrent en face de flammes rougoyantes. Jonathan entrepris de la réchauffer, ce mélange de dangerosité et de bien-être rendait la situation existante. Georgette n’avait qu’une envie, se perdre dans ses lèvres, à défaut d’autre chose. Johnathan lisait en elle comme dans un livre ouvert, il s’empara de ses lèvres. Whaouh ! C’était tellement jouissif qu’elle avait l’impression de rentrer à l’intérieur de son corps.
La nuit fut longue parcourue par des va et vient incessants désormais ils ne faisaient plus qu’un.
The end….
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